L’étoile Sportive de cannes a été fondée en 1910 sous l’égide de la loi du 1er juillet 1901

l’Etoile Sportive a connu d’illustres champions ; Vietto, les Lazaridès, Virenque

De René Vietto à Richard Virenque en passant par les frères Lazaridès, l’histoire de l’Etoile Sportive de Cannes s’est écrite en lettres d’or.

 

Le Roi René aura marqué son époque d’une empreinte indélébile. Ce Cannois de naissance dominait sans partage le cyclisme dans les années trente. Plusieurs fois deuxième du Tour de France, la seconde guerre mondiale est venue briser son élan. A 33 ans, il a repris sa carrière internationale mais n’a jamais pu remporter la Grande Boucle.

Honneur que récolta son élève Apo Lazaridès. En 1946, à 20 ans, il enleva la « Petite Boucle », c’est-à-dire un Tour de France écourté.

 

Considéré comme le meilleur grimpeur d’après-guerre, ce fils d’immigrés grecs décrocha à plusieurs reprises la victoire dans le prix de la montagne pendant que son frère aîné termina 3eme en 1948. Le plus beau titre d’Apo Lazaridès reste sans contestation sa deuxième place aux championnats du monde professionnels sur route en 1949.

 

Son parcours ressemble étrangement à celui d’un autre Roi de la montagne : Richard Virenque. Le Varois originaire de La Londe a été licencié deux saisons à l’E.S. Cannes quand il était junior. Il a remporté le Tour P.A.C.A. juniors puis de plus importantes courses sous d’autres maillots…

D’autres grands noms ont porté les couleurs de l’Etoile Sportive de Cannes : Dante Gianello, Adolphe Deledda, Gilbert Bellone, José Mirando, Nello Lauredi, Sébastien Piccardo, Gino Bartolucci, Jean-Luc Molineris, etc…

Le passé ne repose pas que sur les professionnels. D’excellents champions amateurs auraient très bien pu s’illustrer au plus haut niveau. Les André Chabran, Daniel Brugnami, Pierre Rossi, et Jean-Claude Madala pour ne citer qu’eux, ne comptent plus leurs victoires dans des Grands Prix nationaux.